Cette fois-ci, la Chine a-t-elle de gros ennuis ?*
Tribune de Paul Krugman publiée dans le Ney York Times et traduite ici librement.
Tribune de Paul Krugman publiée dans le Ney York Times et traduite ici librement.
Alors que le 5ème plenum du parti communiste chinois qui se tient ces jours-ci à Pékin est l’occasion pour l’exécutif chinois de réitérer ses appels à davantage d’investissements étrangers, et à sa politique « d’ouverture » et de « réformes », nous observons l’accélération d’un mouvement de retrait du marché intérieur chinois de la part de grandes entreprises occidentales.
Depuis plusieurs mois déjà, le noyau dirigeant chinois prépare l’ensemble du parti autour de cette question de la désormais nécessaire moralisation de la vie politique et économique nationale
Le 11 décembre 2001, la Chine entrait de plein pied dans l’OMC, après de longues années de négociations. Dix-huit ans jour pour jour plus tard, les Etats-Unis sonnent la fin de la partie en bloquant la nomination de nouveaux juges dans l’organe des règlements (ORD) de l’organisation par qui passait tout contentieux commercial entre ses membres.
Le texte ci-dessous est une transcription modifiée et augmentée de mon intervention aux derniers Rendez-vous de l’Histoire qui se sont tenues à Blois du 9 au 13 octobre dernier. Le panel auquel je participais était réuni autour du thème du «La Chine, modèle du capitalisme au XXIème siècle ? ».
Cet article a été publié en 2017 dans le recueil de textes de l’ouvrage « Intérêt général et marché, la nouvelle donne », dirigé par Mme Claude Revel pour le Cercle Turgot, collection Eyrolles. Vers un nouveau pacte social La philosophie classique chinoise a accouché de deux attitudes dans le rapport à la société : littéralement « sortir du monde » (chushi), d’origine taoïste, et
Entre 1990 et 1994, et quelques années doucereuses à l’Université de Pékin, un passage passionnant à l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales (INALCO), puis à l’Ecole Supérieure d’Interprétation et de Traduction (ESIT), je prends le temps et « l’audace de servir » comme Elève Officier de Réserve (EOR), dont j’effectue une partie à l’ex-EIREL (Ecole Interarmées du Renseignement des Langues), puis à la toute nouvelle Direction du Renseignement Militaire (DRM).
Dès 1992, j’accompagne ponctuellement des touristes français dans leur circuit en Chine, puis des entreprises françaises dans leur familiarisation de la Chine et ses entreprises, ce qui me vaut d’être recruté par un homme d’affaires, Serge Berthier, sise Hongkong, pour piloter la rédaction d’une revue d’affaires, Asian Affairs, et le conseiller dans ses stratégies chinoises et asiatiques, dont une participation au lancement du Boao Forum for Asia (BFA).
En 2001, je dépose ma candidature à un poste d’analyste dans une Direction du Ministère de la Défense. Je ne gravis aucun échelon mais deviens conseiller Chine, et représente mon administration dans un Comité Interministériel de Renseignement (CIR), remplacé depuis lors par le Conseil national du renseignement (CNR).
En 2010, je rejoins la société de conseil en sûreté et management des risques à l’international : SSF (Sécurité Sans Frontières, rebaptisée en 2011 Scutum Security First) pour laquelle je co-fonde La Lettre de Chine.
En 2014, je crée mon entreprise de conseil et d’accompagnement de grandes et moins grandes entreprises européennes dans leur développement international. Le peu que j’ai écrit et publié depuis 2010 est reversé dans cet espace de réflexion et d’échanges.
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